Fenêtre sur cour

Depuis plusieurs jours un fait divers consternant passionne les médias internationaux et nos JT du 20h n’y échappent pas, se croyant obligés de parler de ce dont tout le monde parle, ou du moins le croient-ils, car si nous en parlons c’est parce qu’eux nous l’ont dit ! Je ne sais pas si je suis bien clair mais quand on évoque un cercle vicieux il n’est pas rare qu’on se morde la queue. Si moi-même j’en parle ici, bien que je m’étais juré de ne pas le faire il y a quelques jours, c’est que « l’affaire Paris Hilton » m’exaspère au plus haut point car elle cristallise tout ce que j’exècre. Un non-événement impliquant une personne sans intérêt portée au pinacle de l’information par des médias cupides, s’imaginant « enquêter » sur des people et donc faire un travail de « journaliste » voire, dans le cas évoqué (et non qui nous intéresse) ouvrir un débat du type « riches et pauvres sont-ils traités de la même manière par la Loi  ? ». Que les choses soient claires, Paris Hilton n’existe pas – c’est d’ailleurs là son problème – et ce qui n’existe pas ne nous intéresse pas. Comme je ne veux pas m’énerver pour quelque chose dont je me désintéresse totalement, je remarquerai simplement que pour l’héritière d’une grande chaîne hôtelière atterrir dans une chambre cellulaire ça vous remet au niveau d’une réservation chez Formule 1 …